Les commissions suisses pour le développement professionnel et la qualité (CSDPQ) veillent à l'assurance et au développement de la qualité, à l'amélioration et à l'actualisation des documents de base et d'exécution, ainsi qu'au développement des profils professionnels.
Les commissions suisses pour le développement professionnel et la qualité (CSDPQ) s’assurent que les contenus et la qualité des formations professionnelles initiales soient régulièrement adaptés aux exigences du monde du travail. Les partenaires de la formation professionnelle, c’est-à-dire les organisations du monde du travail (OrTra) en tant qu’organes responsables des formations professionnelles initiales, la Confédération (Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation SEFRI) et les cantons (Conférence suisse des offices de la formation professionnelle CSFP), assument conjointement la responsabilité en matière de développement de la profession et de qualité de la formation. La fonction, les tâches, les compétences et les procédures des CSDPQ sont décrites en détail dans le «Guide à l’intention des commissions suisses pour le développement professionnel et la qualité». Les principales lignes directrices sont les suivantes:
But et tâches: les commissions suisses CSDPQ examinent régulièrement les prescriptions de formation (ordonnance et plan de formation) et adaptent le plan de formation aux développements économiques, technologiques, écologiques et didactiques. Elles intègrent, le cas échéant, de nouveaux aspects organisationnels de la formation professionnelle initiale. Les CSDPQ identifient à temps les questions qui concernent tous les partenaires de la formation professionnelle et élaborent les adaptations nécessaires. Les tâches concrètes des CSDPQ sont fixées dans l’ordonnance de formation de la profession correspondante.
Fonction et composition: les CSDPQ sont un lieu de collaboration structurée entre les partenaires de la formation professionnelle. La composition concrète des commissions est fixée dans l’ordonnance de formation de la profession correspondante. La collaboration au sein des CSDPQ doit être attrayante également pour les représentants de la pratique (système de milice).
Représentants des OrTra: ils se concertent avec les associations qu’ils représentent et font part des demandes des autres partenaires de la formation professionnelle au sein des organes de leur OrTra. Ils font donc office de lien avec les associations professionnelles.
Représentants des cantons (CSFP): ils apportent les connaissances des cantons en matière de mise en œuvre et assurent le transfert vers la CSFP.
Représentants de la Confédération (SEFRI): ils apportent leurs connaissances du système (possibilités légales, solutions retenues dans d’autres professions) et conseillent les OrTra dans les questions de procédures.
Représentants du corps des enseignants spécialisés: ils apportent les connaissances pédagogiques des écoles professionnelles et assurent le transfert vers le corps des enseignants spécialisés.
Experts et expertes: ils assurent l’accompagnement pédagogique; ce sont des spécialistes de la Suva (Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents), du Seco (Secrétariat d’Etat à l’économie) et d’autres institutions. Ils apportent le savoir de leurs domaines d’expertise et conseillent en fonction des besoins.
Compétence décisionnelle: les commissions CSDPQ sont un organe consultatif. Elles exercent un rôle thématique et stratégique, n’ont pas de compétence décisionnelle, mais seulement le droit d’émettre des propositions à l’intention de leur OrTra. Les décisions contraignantes sont prises par le biais des structures ordinaires des OrtTra concernées (structures qui peuvent varier de cas en cas) et des pouvoirs publics.
Méthode de travail et approche: l’OrTra concernée détermine la méthode de travail de sa CSDPQ. Elle évite les redondances avec les organes internes à l’association.
Délimitation: l’influence directe des associations professionnelles compétentes pour une profession donnée est déterminante pour l’acceptation de la formation dans les entreprises. Les CSDPQ ne communiquent pas vers l’extérieur et ne limitent pas la responsabilité et la marge de manœuvre des Ortra.
Fréquence des séances: les CSDPQ se réunissent en fonction des besoins. Une certaine régularité est néanmoins pertinente, car elle permet de fournir des informations actuelles aux partenaires de la formation professionnelle.
Sources:
Guide à l’intention des commissions suisses pour le développement professionnel et la qualité, mars 2014, www.qfp.formationprof.ch
Ordonnances sur la formation professionnelle initiale, SEFRI
Source: Manuel pour la formation en entreprise, CSFO, 2013
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